Anthony avait passé plusieurs semaines très éprouvantes. Il n’avait pas eu le temps de se préoccuper des élections ducales, et de tous ce qui pouvait ce passer … Il arriva en place de Nancy pour voir tout de même les résultats. Arrivé devant le parchemin dressé par Yanahor, Anthony fut très surpris et heureux en même temps. ALL en tête sans la majorité, 36,2 % des lorrains qui avaient accordé leur confiance à un parti tout juste né. Anthony fut très heureux de voir son parti se réjouir de cette victoire, mais pourtant il n’alla ni en taverne fêter ça ni voir ses amis pour boire une chopine pour cette victoire.
Il abattu sa capeline discrètement sur sa tête et disparu dans la foule déjà présente de bon matin. Pressant le pas en direction de sa propriété, il ne pris la peine de regarder autour de lui. Arrivé à sa propriété Anthony se dirigea vers les écuries et monta sur son fidèle étalon et parti au pas en direction des jardins du castel de ALL. Le chemin lui paru si long, il passa carrière et bosquet, l’esprit encore perturbé, il arriva à l’entrée du castel.
Il déposa son étalon aux écuries et marcha lentement la tête et la conscience endolories. Il se promena dans le verger revivant à l’arriver du printemps. Il marcha lentement la tête baisser, quand son regard fut attirer par des lapins en parade d’accouplement, il posa d’abord ses genoux puis il assied à terre pour les observer. Pendant de longues minutes le jeune homme les regarda courir, sauter … Oubliant presque ses problèmes. Il se leva, les lapins apeurés s’enfuirent, la réalité l'avait ratrappé. Il continua à marcher avec errance dans le jardin, il se retrouva dans le petit bosquet, il trouva un rocher plat posé au sol comme un autel, il se mis à genoux devant. La tête baisser il pensa et s’en voulu encore pour son comportement des dernières semaines … Les élections n’étaient elles pas assez importantes ? Comment à t’il pu les oubliés ? Tant de questions pour lesquelles Anthony était honteux et ne pouvait regarder les vraies vainqueurs en face. Il ferma les yeux essayant d’oublier et médita comme pour purger une peine qu’il s’infligea. Laissant les cris des animaux et les bruits alentour le bercer …